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#opéra

8 janvier 2017 22 h 25 min
2 Comments

La Traviata de Verdi : opéra favori ! Culte ! Fétiche !

Je vous plombe un dimanche soir ? Naaaan, je vous parle beauté !!!

Vendredi après-midi, tout à coup sur Fip que nous écoutons au bureau, un extrait de La Traviata ! Je bondis pour monter le son, l’opéra, ça s’écoute FORT ! J’explique à mes collègues que c’est mon opéra fétiche et en même temps je me rends compte que vous, qui me lisez régulièrement, vous ne le savez pas encore ! Oubli réparé ce soir.

L’histoire s’inspire du roman d’Alexandre Dumas Fils, La Dame aux camélias, sauf que Violetta ne respire pas particulièrement cette fleur… On sait donc d’emblée que ça va mal finir, c’t affaire…

Violetta a été très malade mais se sent mieux. La tuberculose offre des rémissions semble-t-il… Alors elle doit vite relancer le commerce de ses charmes, car la concurrence est rude et, si elle n’a plus de protecteurs, son statut de super courtisane baisse d’un cran, et ses finances aussi. Donc soirée avec ami(e)s et amants, et champagne ! « Buvons », le célèbre Libiamo, premier grand air :

Un jeune homme se distingue : Alfredo. Il est venu prendre des nouvelles tous les jours, il est fou amoureux. Violetta lui accorde un moment en privé et, touchée, lui offre une fleur. « Pourquoi ? », demande-t-il, « Pour la rapporter », improvise-t-elle, « Quand ? », demande-t-il, « Quand elle sera fanée », répond-elle, « Oh ciel, demain ? », « Demain ! ». Et voilà qu’il est au comble de la félicité.

Restée seule, Violetta se dit qu’elle a eu un moment d’égarement : comment peut-elle se permettre d’aimer, elle qui fait commerce de ses charmes à qui peut se les offrir ? Non, non et non, cette folie ne peut arriver ! Toujours heureux, Alfredo chante dans la cour et, en entendant sa voix, Violetta a des palpitations. Et mince, si elle essayait quand même ? Advienne que pourra ! La Callas, sublime…

Deuxième acte, les voici à la campagne, très heureux. Alfredo ne se doute pas qu’elle dilapide tous ses biens de Paris pour payer les factures, il est sur un nuage. Ah les hommes ! Mais survient son père : Alfredo a une jeune soeur, charmante, innocente, fiancée à un gentilhomme de bonne famille. Mais voilà, ses parents traînent les pieds pour le mariage, car Alfredo vit dans le péché avec une courtisane. Donc papa vient plaider la cause de sa fille auprès de Violetta. Elle peut bien faire ça, non ? De toute façon, sa vie est dissolue, ce sacrifice la rachètera, et la gamine pourra épouser son prétendant, elle le mérite bien… Violetta argumente, elle préfèrerait mourir, puis accepte de renoncer à son grand amour. Et oui, c’est là que les choses se gâtent pour nous : le père la prend dans ses bras et lui dit de pleurer tout son saoul, comme sa fille pleurant dans les bras de son père. Il n’y a plus une seule paire d’yeux secs dans le public, vous vous en doutez bien, et je ne parle même pas des miens ! Je vous le montre avec Placido Domingo :

L’astuce ? Le quitter. Violeta part au bal de son amie Flora où elle se présente au bras du Baron, son protecteur « habituel ». Voyant l’invitation, Alfredo y va aussi. Il joue au chemin de fer avec le Baron et gagne une forte somme. Le Baron est très jaloux, Violetta essaie de protéger Alfredo en lui disant de partir. Jaloux, il est odieux et la soupçonne de vouloir protéger le Baron, alors, à bout, elle lui jette à la figure « Je l’aime ! ». Arrive une troupe de comédiens pour distraire les invités, même cet intermède est magistral et superbe à regarder, avec des danseurs (on en profite pour se sécher un peu les yeux). A la fin, Alfredo saisit violemment Violetta par le bras et devant tous les convives, demande « Cette femme, vous la connaissez ? » « Oui, Violetta ?! » répondent les autres, et alors là, Alfredo lui jette à la figure les billets qu’il vient de gagner et crie « Je la paie ! ». Violetta s’évanouit et tout le monde est scandalisé. Le père arrive et dit en gros à son fils : on ne traite pas une femme comme ça, viens je t’emmène en Provence avec moi, la mer et le soleil vont te faire du bien.

Passent les mois, commence le dernier acte. C’est le carnaval, Violetta entend les gens chanter dans la rue depuis le fond de son lit. Le docteur dit à sa servante que, si elle passe la journée, elle ne passera sûrement pas la nuit. Violetta relit une lettre qu’elle vient de recevoir : son père lui ayant tout raconté, Alfredo est bourrelé de remords et va venir la voir. « C’est trop tard ! », s’écrie-t-elle. Et nos yeux se remouillent de larmes, les violons aidant. Nathalie Dessay, extraordinaire :

Tadaaam ! Les voilà ! Quelle joie ! Ils veulent y croire ! Alfredo, imbécile jusqu’au bout, lui dit qu’ils vont partir à la campagne, que sa santé va s’améliorer, qu’ils vivront heureux… Mais elle n’a plus de forces ! Alors elle lui donne un portrait d’elle et lui explique que, lorsqu’il aura rencontré une femme et qu’il l’épousera, qu’il lui montre ce portrait et qu’il lui dise qu’au Ciel un ange veille sur leur amour. Je défie quiconque de rester insensible à cet aria ! Puis soudain, une nouvelle vigueur la prend, elle ne souffre plus, elle se lève, oui ils vont partir… et elle meurt !

J’espère vous avoir donné envie d’écouter l’intégrale, à vous de choisir avec quels chanteurs… Personnellement, ma première Violetta a été Renata Scotto, je n’ai pas pu vous la montrer car les enregistrements sur YouTube ont un son pourri, mais après elle, il y en a eu bien d’autres, la dernière en date étant bien sûr la sublimissime cantatrice albanaise Ermonela Jaho !

Category: My Playlist
Tags: Alfredo, aria, duo, La Traviata, opéra, Verdi, Violetta
7 octobre 2015 21 h 08 min
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Madama Butterfly – Opéra Bastille

Un beau cadeau d’anniversaire pour Maman… et pour moi !

Nos amis nous ont offerts cette soirée (forcément, j’accompagne Maman…) pour les 90 ans de Maman, merci à eux !

Billets pour Madama Butterfly

 

 

Je n’étais jamais allée à l’Opéra Bastille, quelle salle extraordinaire !

 

 

 

Opéra Bastille la salle

Opéra Bastille, le plafond

 

 

 

 

 

 

Pour brièvement rappeler l’histoire de cet opéra de Puccini : Cio-Cio-San, appelée aussi Madama Butterfly est une jeune geisha dont le père est décédé à la guerre. Un entremetteur lui fait rencontrer Benjamin-Franklin Pinkerton, marin américain sur le bateau Abraham Lincoln. Amusé par ces rituels étrangers, Pinkerton accepte une cérémonie de mariage dont il se moque éperdument, ayant le projet d’épouser une Américaine par la suite. Il promet de revenir, ce qu’il ne fera que trois ans plus tard. Cio-Cio-San l’a patiemment attendu, avec sa servante Suzuki et le fils qu’elle a eu de Pinkerton. Mais elle comprend qu’il n’a pas été aussi fidèle qu’elle et, sur les injonctions du consul des Etats-Unis, accepte de lui confier leur fils qui sera élevé par Mrs Pinkerton. N’ayant pas d’autre choix, elle se suicide.

Nous avons eu la chance d’entendre la soprano albanaise Ermonela Jaho dans le rôle-titre et ce fut un enchantement ! Quelle voix sublime ! Claire comme du cristal dans les notes aigües, chaleureuse dans un registre plus bas, sans effort apparent, fluide, douce, veloutée, magnifique ! Du coup, le ténor italien Piero Pretti était un peu plus faible dans le rôle de Pinkerton, alors qu’Annalisa Stroppa, mezzo-soprano, était parfaite en Suzuki et le baryton Gabriele Viviani superbe dans le rôle du Consul.

Hélas également, tous ces personnages, ainsi que le décor, ont été « Robert Wilsonisés ». Le Consul et Pinkerton portent donc des vestes croisées qui leur arrivent aux pieds, j’allais dire « comme d’habitude » chez Robert Wilson, mais oui un peu. Les femmes ont des tenues japonisantes minimalistes, loin du kimono habituel et sans la coiffure à la Shimada, ce chignon laqué dans lequel sont plantés de fins peignes métalliques et des épingles. Et le décor est réduit à sa plus simple expression, ce qui fait que, quand le consul explique à Pinkerton le système des shôjis ou cloisons coulissantes, il fait des gestes dans l’air. On aime ou on n’aime pas. Voici la scène :

madama Butterfly, décor

 

 

 

 

 

 

Mais peu importe, nous avons passé une soirée formidable, la direction d’orchestre de Daniele Rustioni était parfaite aussi et nous sommes restées sous le charme de la sublime Ermonela Jaho dans ce lieu magique.

Category: Mes sorties
Tags: Bastille, Ermonela Jaho, Madama Butterfly, opéra, Puccini
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr