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#Musée Guimet

24 février 2017 22 h 50 min
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Courez au Musée Guimet ! ça vient de commencer !

L’Exposition « Kimono, au bonheur des dames » au Musée National des Arts Asiatiques Guimet » jusqu’au 22 mai

Pourquoi ce sous-titre ? On se souvient du roman d’Emile Zola Au Bonheur des Dames qui parle des grands magasins parisiens où les Bourgeoises vont acheter leurs textiles. L’un des modèles de l’écrivain est Le Bon Marché. Et bien ici, l’exposition est centrée sur le magasin Matsuzakaya qui, ouvrant en 1611, vend des textiles puis propose des catalogues de kimonos avec différents motifs. Toujours didactique au Musée Guimet, l’exposition nous montre comment s’habillaient les femmes des commerçants, des guerriers et de la Cour. Les pièces présentées sont somptueuses, le magasin Matsuzakaya demeurant au fil des siècles la référence en matière de tissus – crêpe, ramie, lin, coton et, pour les plus luxueux, soie -, de teintures avec différentes techniques dont certaines évoquent le tie & dye des années 60, très curieusement, de broderie et de motifs, différents selon les saisons et les modes : pruniers et cerisiers en fleurs, bambous, oiseaux, montagne, éventails, motifs abstraits, poèmes brodés…

Je vous montre ? Attention, beauté !

kimonokimono musée Guimet

 

 

 

Ils datent du milieu du 18ème – début du 19ème !

 

 

En voici un pour un mariage, sur un fond de soie damassée :

kimono de mariage

Il s’agit à chaque fois de 7 pans de tissu cousus ensemble, repliés au bout, jamais coupés. J’ai d’ailleurs lu dans un roman qu’ils étaient décousus pour être lavés et que dans les familles aristocratiques, on mettait dans l’ourlet des herbes odorantes séchées qui, en frottant sur le sol, dégageaient leur parfum. Car en effet, le kimono est porté le pan droit sur le pan gauche, très en arrière pour dégager la nuque, et traîne donc derrière… Mais avec quoi ça tient, tous ces mètres de tissu ? Avec une grosse ceinture, appelée obi dans une soie brodée aussi rigide qu’un corset. Voilà pourquoi les Japonaises en tenue traditionnelle marchent à petits pas et se penchent toujours délicatement, les gestes brusques sont interdits ou impossibles sous ces couches multiples, car en effet, on en porte plusieurs l’un sur l’autre. Très complète, l’exposition nous montre des obi, oeuvres d’art à eux seuls, en voici à droite :

IMG_5209 obi, ceintures japonaises

Suite à la réouverture du Japon à l’Occident avec l’ère Meiji, empereur qui a régné à partir de 1868, les Japonaises ont commencé à s’habiller à l’occidentale et, petit à petit, l’art et la culture japonais sont arrivés en Europe. La mode des kimonos a séduit au tournant du siècle dernier, au moment où les artistes Art Nouveau s’inspiraient du Japon dans leurs oeuvres, ce qui a pris le nom de Japonisme. L’exposition nous le montre dans la dernière salle, ainsi que des vêtements de créateurs du 20ème siècle, tels Kenzo, Yohji Yamamoto, Issey Miyaké et ses pliages, et le style incroyable de Junko Koshino. Voici, en exemple, un kimono d’Yves Saint-Laurent et un manteau de Kenzo :

Kimono Yves Saint-LaurentKimono de Kenzo

 

 

Un petit film documentaire nous montre des interviews de spécialistes du Japon et de couturiers japonais et français, avec comme fil rouge l’habillement d’une jeune Japonaise dans un kimono traditionnel. C’est somptueux mais contraignant !

 

 

Pour bien préparer votre visite, voici le lien pour accéder à la page dédiée du Musée Guimet. A savoir : pour cause de grande fragilité, les kimonos apportés du Japon seront présentés en rotation dans les vitrines, mais ils sont tous photographiés dans le précieux catalogue (j’adore aussi la boutique du Musée où on trouve des bijoux en jade, des tissus, du thé, plein de livres intéressants, des cartes postales, des magnets et des crayons…).

Category: Actualité culturelle
Tags: arts asiatiques, exposition, Japon, kimono, Musée Guimet
2 janvier 2017 21 h 23 min
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Jade, sublime expo au Musée Guimet à Paris !

Sculpté, taillé, poli… Blanc, vert pâle, vert foncé, ocré… Du jade plein la vue !

Les Chinois ont su faire de cette pierre des merveilles dès le Néolithique et cette exposition, jusqu’au 16 janvier, montre toute la beauté de la pierre dans ses variétés et l’adresse des artisans qui l’ont travaillée. Dès l’entrée, on peut toucher deux morceaux de pierre brute :

jade brut

Le long d’un couloir qui mène à l’entrée de l’exposition proprement dite, des estampes anciennes montrent comment se travaille le jade, et en vitrine, les outils authentiques que l’on voit sur les tableaux. Impressionnant !

Ensuite, une carte nous montre les gisements encore exploités en Chine. Puis nous pénétrons dans l’exposition elle-même, c’est-à-dire dans un univers de beauté féérique.

De grands panneaux nous expliquent le jade et son histoire…

Jadis, l’empereur était Fils du Ciel, garant de l’ordre naturel, intermédiaire entre le Ciel et la Terre, entre le monde surnaturel et le monde des hommes. Des cérémonies rythmaient l’année, au cours desquelles l’empereur portait une tablette de jade gravée, le gui, symbole de son pouvoir. En voici une, gravée d’un motif de montagnes, symboles taoïstes :

un gui en jade

 

 

Les mandarins portaient aussi des tablettes, et des ceintures de jade.

Les artisans gravaient des assiettes, des pots à pinceaux pour la calligraphie, mêlant parfois jade et d’autres pierres, comme ici cette cornaline orange du plus bel effet, ou des coupes, comme celle-ci datant de la dynastie Yuan (12ème – 14ème siècle), dans laquelle la petite tortue, symbole de longévité aux pouvoirs magiques, a l’air de nager si on remplit la coupe d’eau :

 

 

cornaline et jade blanccoupe en jade aux tortues

 

Le travail de ciselure donne à ces objets des allures de porcelaine. Translucides, ils laissent passer la lumière comme la plus fine des créations de kaolin, autre art dont les Chinois sont friands et qu’ils nous ont appris.

L’exposition est tellement bien agencée que l’on peut contourner les pièces et voir la lumière les traverser, éclairant les gravures sur leur face :

 

plaques de jade gravées

Dragons de jade

 

 

 

 

 

 

 

 

L’engouement des Européens pour cette pierre n’est pas récent : les Ambassadeurs asiatiques à la Cour des rois de France apportaient des objets, cadeaux prestigieux et aussi preuves des savoir-faire dans leur pays. Voici la coupe au lotus qu’aurait offerte l’ambassade de Siam en 1686 à Louis XIV. Elle date de la dynastie Ming (1368-1644) et fait la fierté du Muséum d’histoire naturelle où elle est exposée habituellement :

 

coupe au lotus en jade

Mais c’est avec le – tragique – sac du Palais d’été de Pékin que les Européens ont rapporté d’innombrables trésors, à la fin du XIXème siècle. L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, a ainsi pu constituer un véritable trésor au château de Fontainebleau. N’allez pas le voir maintenant, de nombreuses pièces sont dans cette exposition, dont cette remarquable coupe en jade blanc de la dynastie Qing (1644-1911) qui porte l’inscription « Studio du grand labeur » :

 

coupe ronde en jade blanc

L’exposition se termine par la période Art Déco, où les bijoutiers et décorateurs se sont inspirés de l’Orient pour créer des petits flacons à parfum, des montres, des boucles d’oreille où le jade figure en bonne place avec diamants et rubis. C’est aussi la mode des paravents, dont Coco Chanel raffolait (ils sont toujours dans son appartement de la rue Cambon et sa chambre au Ritz), mais j’avoue qu’après toutes ces beautés millénaires, ces objets un peu trop clinquants m’ont laissée froide. La pureté taoïste sans doute…

 

Courez voir l’exposition avant qu’elle ne se termine et profitez non seulement de la beauté des objets exposés, depuis les jades anciens du Néolithique jusqu’au 19ème siècle, en passant par l’époque des Royaumes combattants et le règne de l’empereur Qianlong qui collectionnait les jades anciens, les faisait graver et les sublimait sur des socles de bois sculptés.

Category: Actualité culturelle
Tags: Art Déco, Chine, exposition, gravure, jade, Musée Guimet
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr