… Ne fait pas que dépoussiérer les étagères !

Ah oui ? Comment ça ? Et bien déjà, c’est un état d’esprit : enlever la poussière accumulée depuis quelques mois dans l’appartement, aérer un grand coup car il fait enfin beau, et se retrousser les manches pour s’attaquer à ces piles de journaux non lus, ces livres achetés mais pas rangés dans les rayons, les pubs reçues par courrier qu’on devait examiner mais on n’a jamais eu le temps… Bref, DU MÉNAGE !!!

Un caleçon confortable en coton, un vieux t-shirt qui a déjà tout vécu, un tablier surtout utile pour la poche dans laquelle on va mettre l’Ipod-Touch, les écouteurs, un plumeau et des chiffons, et c’est parti !

7 bibliothèques, des bibelots en bois, en métal, en faïence et en porcelaine, dont la fameuse collection (voir mon article sur ma passion ici) et l’occasion d’une réorganisation ponctuelle : tu ne vas pas croire que j’ai tout ça en vrac ?!

Je commence par l’entrée, puis les trois bibliothèques entre la salle de bains et la cuisine, puis la petite bibliothèque d’angle, puis du même côté la bibliothèque tournante en bout de canapé (la petite commode au passage, avec l’assiette en porcelaine et celle en verre de Murano pour les bijoux). Changement de côté : la bibliothèque murale, LE gros morceau. Bien sûr, sur la photo, on n’a pas l’impression que ça s’est allégé :

Ma bibliothèque

Mais moi je vois ce que j’ai fait : j’ai retiré des cartes postales – oui, j’en avais marre de voir des oeuvres d’art d’expositions d’il y a 3 ou 4 ans – j’ai déplacé des livres, retiré une grande photo d’une étagère pour qu’on voie bien mes livres d’art, remis en valeur les assiettes de la collec’ dispersées là car plus de place dans le vaisselier construit par un ami (inventaire : il y en a 57 à ce jour), descendu la branche de pin sous la neige pour mieux la voir, mis ma collec’ de pierres dans l’assiette en faïence que j’ai enlevée de l’étagère où désormais il n’y a plus que du verre (dont mes magnifiques cerises de Murano, allez je vous montre :

Verre

 

Chaque cadre a été épousseté, la vitre nettoyé avec du produit, chaque bibelot en faïence ou porcelaine a été lavé à l’eau chaude savonneuse, essuyé et remis sur l’étagère propre, chaque bibelot en métal ou en bois a été épousseté. Tout étincelle !

 

Je vous remontre la collec’ sur le vaisselier du mur : gimmick, j’ai créé une rangée uniquement à décor bleu en bas.

la collection de porcelaines

 

 

Il faut grimper, retirer précautionneusement la rangée d’assiettes, les laver, épousseter l’étagère et remettre les assiettes comme elles étaient (je ne m’amuse pas à réorganiser ça).

 

 

 

 

La collec’ de carreaux en céramique a été, quant à elle, juste nettoyée avec une éponge humide mais tout de même réorganisée :

Carreaux de céramique

 

L’un des Delft a 270 ans ! ça mérite qu’on s’en occupe, non ?

 

 

 

 

 

 

Puis à 20h30, ouf tout est nickel ! En dernier l’aspirateur pour éliminer toute la poussière qui a volé partout. Après une pause d’une journée, je suis passée aux vitres, le soleil entre à flots !

Tout ça pour dire quoi ?

J’adore mes livres, et j’en garde des vieux que je ne relirai pas car je les considère comme des amis, mais du coup ils constituent un décor immuable. En effet, je peux réorganiser les rayons, mais pas tout le classement thématique (ou alors, on s’y met à 3 ou 4 pendant une semaine) et j’ai donc la même vision depuis des années. Je varie donc ce que je rajoute aux rayonnages et un grand nettoyage est l’occasion rêvée pour le faire. De même qu’à la fin de l’hiver on se désintoxique le corps des aliments gras et lourds qu’on a ingurgités, on aère la maison et on se débarrasse de son superflu.

Il n’est pas obligatoire de garder sous les yeux des souvenirs parfois douloureux qui nous rappellent des personnes parties trop tôt ou éloignées parce que devenues toxiques, même petit un appartement ne saurait être une accumulation d’objets dignes de l’inventaire de Prévert, et en rangeant sa maison on met aussi de l’ordre dans sa tête – ses idées, ses souvenirs -, et dans son coeur car on choisit les objets qui vont nous rendre heureux. Voilà la leçon que je voulais partager avec vous : se débarrasser de la poussière concrète enlève aussi la poussière mentale. Ce n’est pas pour rien que cette tradition du grand nettoyage de printemps perdure,

Et ça fait du bien !