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#Essaouira

10 septembre 2017 19 h 20 min
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« Mon » bijoutier berbère à Essaouira

Ou plutôt, celui de l’ami Hersen…

Si vous vous souvenez, je suis allée à Essaouira avec lui pour le Festival gnaoua et j’ai adoré. Et bien, je n’ai pas fait qu’écouter de la musique, participer à un forum et échanger avec plein de gens intéressants, mais j’ai aussi visité la ville avec Hersen, un guide qui connaît bien la ville (je n’ai pas encore écrit l’article, il nous fera rêver quand il fera gris cet automne).

Dans la kasbah, il y a plein d’artisans : potiers, travailleurs du bois qui font de la marqueterie magnifique, vendeurs d’épices et de tisanes, vendeurs de tissus et de chèches superbes de toutes les couleurs… et bijoutiers qui expliquent volontiers plein de choses, comme le pourquoi de cette forme de croix que portent autour du cou les voyageurs du désert : c’est le « GPS berbère ». Il suffit d’incliner le bijou et la pointe indique l’étoile du Nord ! Repérage garanti.

Mais l’ami Hersen est fidèle d’un bijoutier en particulier, c’est là qu’il m’emmène, sur une petite place toute mignonne :

Essaouira une place

Il y a des boutiques sous les arches, dont cette fameuse bijouterie, toute minuscule et remplie de colliers et de bagues magnifiques. Pendant qu’Hersen discute avec les deux bijoutiers, je regarde les bagues : malachite, pierre de lune, lapis lazuli, turquoise… Il y en a pour tous les goûts ! Le bijoutier me fait essayer plein de choses, nous parlons du pouvoir des pierres, je lui montre ma cyanite bleue, il ne connaissait pas, mais je fais la moue, rien ne m’emballe. Pendant ce temps, il tord un fil de fer, choisit des pierres et me dit qu’il me fait un cadeau. Je suis une amie de son ami, ça lui suffit ! Moi ça me gêne un peu : et si je ne trouvais rien ? Voici ce qu’il me met autour du cou, qui ne me quitte plus :

collier berbère

 

Une pierre qui porte bonheur, de l’ambre et… il me les a citées, je ne me souviens plus des noms… Mais c’est un don généreux offert avec coeur à l’image de cette ville chaleureuse dont je garde un si bon souvenir.

Et là, tout à coup, je LA vois dans la vitrine : elle brille, elle m’attire ! J’ai l’impression qu’il y a une pierre de lune sur l’anneau, mais non, elle est tout en métal, magnifique ! Le bijoutier la met à mon doigt : elle me va parfaitement ! Je me sens comme Peau d’âne qui va épouser le Prince ! Je la porte au quotidien, elle aussi et je la trouve toujours aussi belle. La voici dans toute sa splendeur gravée :

 

bague berbère

 

Et le bijoutier ? Le voici :

 

 

 

 

 

Essaouira mon bijoutier

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous y allez, je vous indiquerai la petite place et après, vous le reconnaîtrez !

Category: Non classé, Voyages
Tags: bague, berbère, bijoutier, collier, Essaouira
4 juillet 2017 21 h 01 min
2 Comments

Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !

Depuis 1998, un festival d’abord confidentiel puis mondialement célèbre, réunit les musiciens gnaoui et leurs adeptes, auxquels se sont joints de nombreux musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion juste incroyables.

Toute la ville vibre au son des qraqeb, ces percussions en métal constituées d’un manche et d’une cuiller à chaque bout. Le maître gnaoua ou mâalem joue du gombri, instrument à trois cordes pincées tendu sur une peau de chameau ou de tortue, les musiciens de sa confrérie l’accompagnent aux percussions, guidés par le rythme qu’il donne et la mélopée aux sons envoûtants qu’il chante, reprise en choeur par l’ensemble.

Qui sont les gnaoui ?

Leurs ancêtres venaient d’Afrique noire, esclaves de Guinée ou du Ghana (origine du mot gnaoua ?) qui ont importé leurs rituels au Maghreb, y incluant des prières à Allah, islamisés non dans une forme de syncrétisme, mais dans une communion spirituelle. Chaque confrérie porte des costumes de couleurs différentes, noir, rouge, jaune ou bleu, et déjà ces hommes qui psalmodient en ondulant sur des rythmes graves nous portent vers la transe. Car il s’agit bien de cela : cérémonies rappelant les dikr soufis, transes chamaniques, invocation des esprits, les Djinns, pour guérir ou exorciser, présence des voyantes ou médiums pour aider un malade physique ou psychique, voilà une musique qui va bien au-delà de la simple mélodie. A tout moment, les musiciens eux-mêmes, emportés, se lèvent et exécutent des sauts ou tournent sur eux-mêmes. Lors de soirées, appelées lila, les spectateurs peuvent aussi entrer en transe et guérir de leurs maux, être purifiés.

Essaouira Dar LoubaneEssaouira maalem

Né grâce à la passion d’une femme, Neila Tazi, pour cette musique, et à la persévérance d’un homme amoureux de culture et indépendant, André Azoulay, ce festival attire désormais plus de 450 000 personnes du monde entier et des groupes de flamenco, La Bejazz, la chanteuse Hindi Zahra accompagnée du génial Mehdi Nassoly entre autres. Radios et télévisions le couvrent chaque année.

Mais il a également séduit des musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion qui enthousiasment tout autant le public : avec Ray Lema, avec Lucky Peterson, avec Carlinhos Brown et aussi l’énergique Amazigh Kateb avec le groupe Gnawa Diffusion qui nous a donné un concert à couper le souffle ! Et du souffle, il y en a, car le vent se déchaîne à Essaouira, l’un des spots des surfeurs. Le vent tourbillonnant, le vin marocain corsé et parfumé, les percussions qui changent brusquement de rythme, les mélodies incantatoires, tout cela fait du festival d’Essaouira un lieu de rencontres et d’échanges magique, aussi bien avec les autres participants qu’avec la population de la ville, des Berbères qui nous racontent des histoires venues du désert profond…

Essaouira le jeune targhi et son gesteEssaouira enregistrement Ocora 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Essaouira scène gnaoua au Médina

 

Et pour finir, place à la musique ! Voici l’ouverture du festival :

 

 

 

 

 

Category: Voyages
Tags: concerts, Essaouira, festival gnaoua, Maroc
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr