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#concerts

4 juillet 2017 21 h 01 min
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Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !

Depuis 1998, un festival d’abord confidentiel puis mondialement célèbre, réunit les musiciens gnaoui et leurs adeptes, auxquels se sont joints de nombreux musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion juste incroyables.

Toute la ville vibre au son des qraqeb, ces percussions en métal constituées d’un manche et d’une cuiller à chaque bout. Le maître gnaoua ou mâalem joue du gombri, instrument à trois cordes pincées tendu sur une peau de chameau ou de tortue, les musiciens de sa confrérie l’accompagnent aux percussions, guidés par le rythme qu’il donne et la mélopée aux sons envoûtants qu’il chante, reprise en choeur par l’ensemble.

Qui sont les gnaoui ?

Leurs ancêtres venaient d’Afrique noire, esclaves de Guinée ou du Ghana (origine du mot gnaoua ?) qui ont importé leurs rituels au Maghreb, y incluant des prières à Allah, islamisés non dans une forme de syncrétisme, mais dans une communion spirituelle. Chaque confrérie porte des costumes de couleurs différentes, noir, rouge, jaune ou bleu, et déjà ces hommes qui psalmodient en ondulant sur des rythmes graves nous portent vers la transe. Car il s’agit bien de cela : cérémonies rappelant les dikr soufis, transes chamaniques, invocation des esprits, les Djinns, pour guérir ou exorciser, présence des voyantes ou médiums pour aider un malade physique ou psychique, voilà une musique qui va bien au-delà de la simple mélodie. A tout moment, les musiciens eux-mêmes, emportés, se lèvent et exécutent des sauts ou tournent sur eux-mêmes. Lors de soirées, appelées lila, les spectateurs peuvent aussi entrer en transe et guérir de leurs maux, être purifiés.

Essaouira Dar LoubaneEssaouira maalem

Né grâce à la passion d’une femme, Neila Tazi, pour cette musique, et à la persévérance d’un homme amoureux de culture et indépendant, André Azoulay, ce festival attire désormais plus de 450 000 personnes du monde entier et des groupes de flamenco, La Bejazz, la chanteuse Hindi Zahra accompagnée du génial Mehdi Nassoly entre autres. Radios et télévisions le couvrent chaque année.

Mais il a également séduit des musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion qui enthousiasment tout autant le public : avec Ray Lema, avec Lucky Peterson, avec Carlinhos Brown et aussi l’énergique Amazigh Kateb avec le groupe Gnawa Diffusion qui nous a donné un concert à couper le souffle ! Et du souffle, il y en a, car le vent se déchaîne à Essaouira, l’un des spots des surfeurs. Le vent tourbillonnant, le vin marocain corsé et parfumé, les percussions qui changent brusquement de rythme, les mélodies incantatoires, tout cela fait du festival d’Essaouira un lieu de rencontres et d’échanges magique, aussi bien avec les autres participants qu’avec la population de la ville, des Berbères qui nous racontent des histoires venues du désert profond…

Essaouira le jeune targhi et son gesteEssaouira enregistrement Ocora 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Essaouira scène gnaoua au Médina

 

Et pour finir, place à la musique ! Voici l’ouverture du festival :

 

 

 

 

 

Category: Voyages
Tags: concerts, Essaouira, festival gnaoua, Maroc
26 décembre 2016 19 h 20 min
4 Comments

Hommage à George Michael, artiste de talent !

Compositeur, parolier, chanteur, showman, George Michael a enchanté notre jeunesse !

Non, je ne vous referai pas ici mon Wikipédia, vous trouverez ailleurs des détails sur sa vie, son vrai nom, etc. moi ce que je veux me rappeler de lui aujourd’hui, c’est la pop pétillante de Wham!, sa collaboration avec Andrew Ridgeley dans les années 80, la gaieté de notre jeunesse, des chansons comme Everything she wants, Wake me up before you go go ou le charmant Club Tropicana qui nous faisait sautiller, l’une des premières vidéos où l’on voit des jeunes gens insouciants se trémousser au bord d’une piscine…

Insouciants, nous l’étions aussi à cette époque. Nous portions des vêtements colorés, des vestes cintrées avec un padding qui nous faisait des épaules de nageuse est-allemande et je faisais mes premiers balayages dans les cheveux, que je portais longs d’un côté, courts de l’autre, mes premières excentricités de coiffure… La vie n’était pas chère, on avait des petits jobs et on était étudiants, on pouvait sortir au ciné, au resto, on se retrouvait dans des soirées où on écoutait cette musique légère en sirotant des gin-tonics (le mojito de l’époque). C’est l’époque de Duran Duran, Aha et, même si j’écoute aussi Dépêche Mode, Pet Shop Boys, New Fast Automatic Daffodils, The The  ou The Cure, on n’est pas encore dans le trip-hop ou l’angoisse de Coldplay ou Eels.

Wham! a aussi sorti des tubes plus mélancoliques, comme Careless Whisper (« pardon ma chérie, j’ai pas fait exprès de te blesser, j’ai raconté n’importe quoi ») et Last Christmas (« L’an dernier je t’ai donné mon coeur à Noël et dès le lendemain tu l’as donné à quelqu’un d’autre, cette année, je le donne à quelqu’un de spécial »). Aujourd’hui, on joue sur les mots et ce Last Christmas « Noël de l’an dernier » devient « dernier Noël » pour le chanteur qui nous quitte un 25 décembre…

Et puis est arrivé le câble, 18 ou 20 chaînes d’un coup ! Et surtout, MTV avec ses vidéos à n’en plus finir. Madonna, Sinéad O’Connor et son superbe Nothing compares 2U George Michael qui commence sa carrière solo avec l’album Faith. De même que Wham!, j’ai naturellement acheté le vinyle et je l’ai écouté en boucle. C’est un peu différent et il y a le sulfureux I want your sex (Part I & II) qui est aussi très dansant. Ce n’est qu’après que George Michael admet son homosexualité : surpris par la police dans des toilettes publiques en posture compromettante, il sort une chanson très drôle dans Ladies & Gentlemen où il dit qu’après le canapé, l’entrée, la table de la cuisine, il a envie d’aller « dehors » (Outside). La vidéo montre la police qui arrête un homme, des couples dans différents lieux extérieurs et des policiers qui s’embrassent.

Succès planétaires, concert à Wembley et duo sur scène avec Elton John Don’t let the sun go down on me dans un hommage à Freddy Mercury, duo avec Mary J. Blige, avec Whitney Houston, rien ne résiste à George Michael, et on continue à le suivre tout en écoutant plein d’autres trucs qui n’ont rien à voir.

C’est peut-être cliché, mais oui, c’est une partie de mes belles années qu’il a emportées avec lui, et après Bowie, Prince, et Leonard Cohen, ça commence à faire…

Alors je termine sur mon absolue chanson préférée, une vidéo remarquable où George Michael avait décidé de ne pas apparaître pour que les jeunes filles pâmées écoutent sa musique au lieu de regarder son physique : Freedom ’90 que je place toujours dans le Top Ten de mes vidéos les plus bluffantes et kifantes de tous les temps !

Category: My Playlist
Tags: Careless whisper, chansons, compositeur, concerts, Freedom, George Michael, Outside, Wham!
4 février 2015 21 h 12 min
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Egyptian Project – une musique de rêve !

Un projet dont on aimerait avoir eu l’idée…

Jérôme Ettinger, directeur artistique et musicien nantais, part en Egypte une fois, deux fois… plein de fois… Passionné de musique, il rencontre les plus prestigieux : Sayed Emam, chanteur et joueur de kawala très connu, Salama Metwally, chanteur et aussi violoniste, virtuose du rababa, le violon traditionnel égyptien, et Ragab Sadek, percussionniste aux instruments variés avec des noms qui chantent aussi – dof, sagates, rek, darbouka et dhola. A leurs côtés, Jérôme apprend le dof et l’arghul, double flûte égyptienne. Il mettra des années de ténacité pour créer un groupe – Egyptian Project – auquel il participe également. Mélange de musique occidentale avec ordinateur et de tradition égyptienne électroacoustique, leur travaille a nécessité une démarche très belle, chacun allant vers l’univers musical de l’autre. Ces messieurs déjà âgés, références dans leur pays, ont collaboré avec le jeune Français sans a priori, comme les musiciens savent le faire, ouverts et passionnés. Leur premier album est sorti en 2013 et c’est un régal !

Concerts et participations aux festivals, accueil triomphal au Caire, tournées (celle de 2015 passera par la France, la Hongrie, l’Autriche, la Slovaquie et aussi Le Caire et la Tunisie) ont suivi. Nous sommes tous fascinés par ces mélodies envoûtantes qui parlent à nos émotions les plus profondes ou nous entraînent dans des rythmes étranges et irrésistibles.

Pour en savoir plus, le site des productions Togezer à consulter régulièrement, voici la page dédiée ici avec des photos de concert magnifiques.

On peut également s’abonner à la page Facebook d’Egyptian Project (photos, vidéos, infos, tout y est !).

Et pour avoir envie de faire tout ça, un extrait de leur album Ya Amar, la chanson éponyme :

Category: My Playlist
Tags: concerts, Egypte, musique, tradition
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr