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#cinéma

6 novembre 2016 22 h 30 min
2 Comments

Contre la dictature culturelle de la télé et du cinéma !

Je n’ai plus de télé depuis 3 ans et j’assume !

Oui, j’assume de ne plus pouvoir participer à une discussion qui commence par « T’as vu hier soir à la télé… ». Non, je n’ai pas vu, ça ne m’intéresse pas, et alors ? J’ai commencé par ne plus regarder les fictions par manque de temps. Ensuite, ça m’a ennuyée de devoir poser mon journal ou interrompre mes activités pour brancher les infos et me faire… manipuler par les images de façon de plus en plus flagrante ! Je ne regardais plus que les Mercredis de l’Histoire sur Arte, ou le documentaire du samedi soir. Plus de séries, donc plus de « Je suis pas libre le jeudi soir parce que je regarde XXX… ». J’avais l’impression que c’était la même chose partout, l’offre de programmes variés était en réalité répétitive. J’ai même repensé à la géniale phrase de la femme d’un pote qui avait dit, regardant un film passionnant en pensant à tout ce qu’elle devait faire par ailleurs : « C’est intéressant, mais ça ne m’intéresse pas. » Exactement ! J’ai regretté mon abonnement en promotion sur Canalsat via mon opérateur, vu que je ne regardais plus rien à la fin.

Alors, j’ai sauté le pas, et hop ! j’ai rendu mon décodeur (et pour ceux que ça intéresse, oui, j’ai récupéré ma caution) et pour finir, j’ai mis la télé à la cave (la copine à qui je l’avais vendue n’a pas pu y connecter de chaînes et me l’a rendue). Voilà donc un sujet de discussion au bureau évacué. Je passe pour une originale mais qui rate plein de choses (j’ai commencé à lire Game of Thrones mais, comme aucun personnage ne m’a donné envie de continuer ma lecture, je me fous de la série qui passionne tout le monde). Du coup, je revendique mon indépendance et me distancie de tout ce qui devient culte pour les générations plus jeunes. M’en fous, m’embêtez pas avec ça… Quelle liberté !

Le vrai problème, c’est que je deviens la cible idéale des commerciaux de Canalsat qui ont pour mission sacrée de me pousser à me réabonner ! Qui m’appellent tous les trois mois ! Qui ne comprennent pas que dans leur offre encore plus alléchante que la précédente, RIEN ne m’intéresse ! Qui n’envisagent pas un seul instant que j’ai remisé ma télé à la cave POUR TOUJOURS !!! Et donc avec qui, forcément, je suis DE MOINS EN MOINS AIMABLE !!!

Et pareil pour le cinéma ! Et j’assume !

Manque de temps, déménagement dans un appart’ sympa d’où je n’avais pas envie de sortir le dimanche, saturation… Je ne vais plus au cinéma depuis 13 ans. J’ai été dégoûtée par la prolifération d’effets spéciaux d’abord. Dans Le Grand Sommeil on voit une scène où deux hommes se disputent dans le salon d’un appartement. Il y a un coup de feu « Pan ! », l’un des deux s’écroule. Plan suivant : tache sur le tapis, Humphrey Bogart met un doigt dedans et le sent, et dit « C’est du sang ». De nos jours, la scène fait au moins une minute, le gars dégomme l’autre au fusil d’assaut, des bouts de chair et un flot de sang giclent dans toute la pièce au ralenti. L’intérêt ? Bravo au mec des effets spéciaux, c’est très réaliste. Et comment ça me distrait des infos que je vois tous les jours ?

Ensuite, il y a eu le mois où tu pouvais voir Monica Bellucci dans : un film de science-fiction, un polar, un film sur un problème de société, une comédie… J’ai dit bon, sans moi, merci.

Et enfin, c’est quoi notre offre ? Un petit village américain est attaqué par des zombies, un gars désespéré retrouve son courage et les abat un par un, cueillant au passage la fille la plus sexy qui le trouvait ringard et qui change d’avis ; des extra-terrestres attaquent la Terre et c’est l’armée américaine qui sauve le Monde ; des terroristes attaquent le monde occidental et c’est l’armée américaine qui le sauve ; un psychopathe viole et tue des jeunes filles dans un village américain, un gars désespéré etc. (voir ci-dessus). L’alternative européenne ? En France : Gérard couche avec Sandrine qui lui préfère Christian et elle tombe enceinte, ooooh de qui est l’enfant ?! Au Danemark : Un obsédé sexuel se rend maître d’une femme nymphomane et ils s’ébattent et se détruisent sous nos yeux pendant trois heures. En Angleterre, des mineurs luttent pour une augmentation de salaire et picolent dans une ville industrielle sinistrée. C’est les infos quotidiennes avec plus d’effets spéciaux et de ralentis !!! Merci bien, je passe mon chemin. Pour me tenir au courant de l’état du monde, je regarde des documentaires sur YouTube, je lis des articles de fond dans les journaux et je suis connectée aux réseaux sociaux. Bref, je ne fais pas l’autruche non plus.

Mais côté artistique, y a quoi ? Des expositions ! Des conférences ! Des concerts ! 

Dont je vous rends compte ici, alors n’allez pas vous plaindre !!!

 

Category: Actualité culturelle
Tags: cinéma, documentaires, fictions, films, Télévision
30 avril 2016 22 h 14 min
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Giani Esposito : acteur, chanteur, ange

Né en 1930 d’un père italien, Giani Esposito naît en Belgique mais vit en Italie entre 9 ans et 19 ans. Il écrit, et veut aussi être sculpteur. Finalement, de retour à Paris, il se lance dans le cinéma et écrit des textes. Dans les années 40, il se produit dans des cabarets avec ceux qui se feront connaître en même temps que lui : Cora Vaucaire, Barbara, Marcel Marceau, etc. Sa chanson Les clowns, rebaptisée au singulier, lui apporte un grand succès au début des années 50.

Mais pour moi ?

Il est ce prince amoureux si touchant dans le film de Jean Renoir French Cancan. A l’époque où je commençais à m’intéresser aux religions orientales et aussi au mysticisme chrétien, Giani Esposito a été celui qui a mis en musique la fameuse épître de Saint Paul « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » et qui a chanté une sagesse intemporelle dans des chansons comme Amoureux et savants, L’arbre de santal ou la résistance non-violente comme dans A titre posthume, Victoire ou Un noble rossignol à l’époque Ming.

J’avais envie de le réécouter ce soir, et de le partager avec vous. Des anthologies sont parues.

Outre ses rôles au cinéma et à la télévision, et ses chansons, Giani Esposito a collaboré à l’opéra de Gérard Manset La mort d’Orion (dont je parlerai peut-être une autre fois ?) et a publié des recueils de poèmes. Sa quête spirituelle donne une dimension intemporelle à son oeuvre, il a d’ailleurs collaboré à un enregistrement où il parle des grands enseignements du bouddhisme dans la collection « Connaissance de la pensée universelle ».

Voici une anthologie, prenez vraiment le temps d’écouter, ça en vaut la peine ! :

Il est mort d’une tumeur au cerveau et d’une hépatite virale à 43 ans, rejoignant les anges à la communauté desquels il appartenait sans nul doute.

Allez, je vous offre cette chanson, Amoureux et savants, en bonus :

Category: My Playlist
Tags: bouddhisme, chanson, cinéma, Giani Esposito, mysticisme
26 septembre 2015 21 h 50 min
2 Comments

Fan de Monica Vitti

Italienne, belle, intelligente et mystérieuse

Elle participe à l’explosion du cinéma italien des années 60, après l’überMamma Anna Magnani et les pulpeuses Gina Lollobrigida et Sophia Loren aux décolletés plongeants et aux yeux de biche effarouchée que l’on voit dans des comédies débridées mais qui savent aussi jouer du drame. Monica Vitti, actrice de théâtre diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Rome, ne réalise que des doublages au cinéma où sa voix rauque fait sensation. Mais son physique ?! Des yeux très écartés, un nez trop grand, des taches de rousseur, voilà qui déplaît aux producteurs et réalisateurs. Elle double l’actrice Dorian Gray pour Antonioni dans Le Cri en 1957 et bam ! coup de foudre, collaboration artistique cultissime avec deux films où elle est sublimissime (comme dirait un de mes amis) : L’avventura (1960) et La Nuit (La Notte) l’année suivante. Ils ont vingt ans d’écart, et alors ? Ils se comprennent et se complètent.

Loin du néoréalisme italien de Vittorio de Sica ou de Roberto Rossellini, voire de Luchino Visconti qui se dirigera ensuite vers les grands drames bourgeois, Antonioni décrit de l’intérieur les névroses d’une société en perdition, ses personnages ne terminent pas ce qu’ils ont commencé, se perdent sans se retrouver, souffrent sans pouvoir le dire, ce qui fera dire aux critiques que ses films traitent d’incommunicabilité et aux détracteurs de son oeuvre : « Allô Mme Vitti, je vous passe la communication » dans une ironie mal venue. Monica Vitti sera le personnage principal de 4 de ses films, vus comme une tétralogie : après L’Avventura et La Nuit, L’éclipse et Désert rouge. Elle joue comme absente à elle-même, hypnotisée elle nous hypnotise, nous nous perdons avec elle, peu importe la destination finale pourvu que nous cheminions à ses côtés, égarés comme elle.

Mais l’actrice, après avoir été la compagne du réalisateur pendant 10 ans, va se lasser de cette névrose toujours répétée alors elle va tourner des comédies et montrer ses talents comiques sous la direction d’autres réalisateurs.

A 84 ans, elle souffre de la maladie d’Alzheimer, nous souffrons avec elle mais nous restera sa si belle image (photo de Gabri Berti) :

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Et aussi ses films – petit extrait de L’Avventura :

Category: Actualité culturelle
Tags: Antonioni, cinéma, Italie, Monica Vitti, néoréalisme
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr