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#Chine

2 janvier 2017 21 h 23 min
2 Comments

Jade, sublime expo au Musée Guimet à Paris !

Sculpté, taillé, poli… Blanc, vert pâle, vert foncé, ocré… Du jade plein la vue !

Les Chinois ont su faire de cette pierre des merveilles dès le Néolithique et cette exposition, jusqu’au 16 janvier, montre toute la beauté de la pierre dans ses variétés et l’adresse des artisans qui l’ont travaillée. Dès l’entrée, on peut toucher deux morceaux de pierre brute :

jade brut

Le long d’un couloir qui mène à l’entrée de l’exposition proprement dite, des estampes anciennes montrent comment se travaille le jade, et en vitrine, les outils authentiques que l’on voit sur les tableaux. Impressionnant !

Ensuite, une carte nous montre les gisements encore exploités en Chine. Puis nous pénétrons dans l’exposition elle-même, c’est-à-dire dans un univers de beauté féérique.

De grands panneaux nous expliquent le jade et son histoire…

Jadis, l’empereur était Fils du Ciel, garant de l’ordre naturel, intermédiaire entre le Ciel et la Terre, entre le monde surnaturel et le monde des hommes. Des cérémonies rythmaient l’année, au cours desquelles l’empereur portait une tablette de jade gravée, le gui, symbole de son pouvoir. En voici une, gravée d’un motif de montagnes, symboles taoïstes :

un gui en jade

 

 

Les mandarins portaient aussi des tablettes, et des ceintures de jade.

Les artisans gravaient des assiettes, des pots à pinceaux pour la calligraphie, mêlant parfois jade et d’autres pierres, comme ici cette cornaline orange du plus bel effet, ou des coupes, comme celle-ci datant de la dynastie Yuan (12ème – 14ème siècle), dans laquelle la petite tortue, symbole de longévité aux pouvoirs magiques, a l’air de nager si on remplit la coupe d’eau :

 

 

cornaline et jade blanccoupe en jade aux tortues

 

Le travail de ciselure donne à ces objets des allures de porcelaine. Translucides, ils laissent passer la lumière comme la plus fine des créations de kaolin, autre art dont les Chinois sont friands et qu’ils nous ont appris.

L’exposition est tellement bien agencée que l’on peut contourner les pièces et voir la lumière les traverser, éclairant les gravures sur leur face :

 

plaques de jade gravées

Dragons de jade

 

 

 

 

 

 

 

 

L’engouement des Européens pour cette pierre n’est pas récent : les Ambassadeurs asiatiques à la Cour des rois de France apportaient des objets, cadeaux prestigieux et aussi preuves des savoir-faire dans leur pays. Voici la coupe au lotus qu’aurait offerte l’ambassade de Siam en 1686 à Louis XIV. Elle date de la dynastie Ming (1368-1644) et fait la fierté du Muséum d’histoire naturelle où elle est exposée habituellement :

 

coupe au lotus en jade

Mais c’est avec le – tragique – sac du Palais d’été de Pékin que les Européens ont rapporté d’innombrables trésors, à la fin du XIXème siècle. L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, a ainsi pu constituer un véritable trésor au château de Fontainebleau. N’allez pas le voir maintenant, de nombreuses pièces sont dans cette exposition, dont cette remarquable coupe en jade blanc de la dynastie Qing (1644-1911) qui porte l’inscription « Studio du grand labeur » :

 

coupe ronde en jade blanc

L’exposition se termine par la période Art Déco, où les bijoutiers et décorateurs se sont inspirés de l’Orient pour créer des petits flacons à parfum, des montres, des boucles d’oreille où le jade figure en bonne place avec diamants et rubis. C’est aussi la mode des paravents, dont Coco Chanel raffolait (ils sont toujours dans son appartement de la rue Cambon et sa chambre au Ritz), mais j’avoue qu’après toutes ces beautés millénaires, ces objets un peu trop clinquants m’ont laissée froide. La pureté taoïste sans doute…

 

Courez voir l’exposition avant qu’elle ne se termine et profitez non seulement de la beauté des objets exposés, depuis les jades anciens du Néolithique jusqu’au 19ème siècle, en passant par l’époque des Royaumes combattants et le règne de l’empereur Qianlong qui collectionnait les jades anciens, les faisait graver et les sublimait sur des socles de bois sculptés.

Category: Actualité culturelle
Tags: Art Déco, Chine, exposition, gravure, jade, Musée Guimet
16 janvier 2015 20 h 55 min
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La porcelaine de Saint-Cloud

Une manufacture à la vie trop courte !

En 1678, le directeur de cette manufacture de faïence trouve une formule pour de la porcelaine à pâte tendre. En 1766, moins d’un siècle plus tard, ils font faillite !

De quoi s’agit-il ? Les porcelaines chinoises arrivent en Europe par voie maritime et suscitent un engouement croissant. Mais les Européens n’ont pas le secret du kaolin, cette argile blanche ultra fine qu’utilisent les Chinois depuis plusieurs siècles ! Alors ils tentent de l’imiter en utilisant un mélange de verre pilé, puis de stéatite et/ou de chaux ajouté à l’argile « ordinaire », la fritte. Cela s’appelle de la porcelaine tendre  car l’acier la raye, contrairement à la porcelaine dure à base de kaolin, dont un gisement très important sera découvert près de Limoges.

Saint-Cloud fabrique des objets à décor bleu grâce au minerai de cobalt, des tasses car il faut inventer des objets utilitaires pour consommer les nouveaux produits qui viennent de l’étranger : thé, café, chocolat, mais aussi des manches de couverts, des pommeaux de cannes et bien sûr des services de table (je rêve d’une paire de salières trop mignonnes !) et des petites boîtes – un membre de la Société des Amis de Sèvres m’a dit qu’on en trouve à des prix très abordables.

Quelques exemples, « chipés » dans les vitrines du Musée de Sèvres :

photo 2 (6)

photo 3 (3)

 

 

 

 

On imite également les décors japonais « Kakiemon » comme Meissen ou Sèvres. On invente des soucoupes pour les tasses avec un creux au milieu que l’on appelle « trembleuses ». En voici :

photo 2 (7)

 

 

 

 
Où peut-on en voir ? Au Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud, dit Musée des Avelines bien sûr, déjà. Il existe une collection magnifique au Musée des Arts décoratifs à Paris (mais bien sûr, j’avais vu l’exposition en 1997 !).  Et à Sèvres, forcément, où tout ce qui a été créé en céramique, argile, faïence et porcelaine, est exposé au Musée national de céramique (cité de la céramique).

Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, manufacture, porcelaine, Saint-Cloud, Sèvres
28 juin 2014 21 h 18 min
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La Chine à Versailles – jusqu’au 26 octobre !

Outre les installations d’art contemporain – Jeff Koons, Joanna Vasconcelos et actuellement Lee Ufan et ses plaques d’acier avec des pierres – le château de Versailles présente aussi des expositions liées à son histoire ou à celle de la royauté.

Dans les appartements de Mme de Maintenon et la salle des gardes, une exposition temporaire réunit des objets qui témoignent des échanges entre la Cour de France et la Chine. Pas seulement des porcelaines offertes par l’Empereur de Chine, mais aussi des pièces commandées par les rois à la Compagnie Française de l’orient et de la Chine, les fameux comptoirs commerciaux d’Extrême-Orient, et des porcelaines dont les décors sont inspirés de scènes chinoises, des soieries et des portraits des Jésuites missionnaires dans l’Empire du Milieu dès le XVIIème siècle.

Vous connaissez Versailles ? Allez voir ces objets extraordinaires ! Vous passez par Paris ? Visiter Versailles vous permettra de voir un aspect de la royauté que vous ne connaissez sûrement pas : des rois collectionneurs !

Quelques exemples de beauté des cours chinoises :

photo 2 (12)photo 3 (8)

Porcelaines montées avec pieds ou couvercles en bronze.

Et voici un exemple de Sèvres  » à décor chinois :

photo 4 (6)

Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, exposition, porcelaine, Versailles
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr