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#bronze

23 juin 2014 21 h 20 min
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le Musée RODIN

Magnifique hôtel particulier, somptueux jardins

Ayant eu plusieurs propriétaires depuis sa construction au début du XVIIIème siècle, l’hôtel Biron est prêté à Auguste Rodin pour qu’il y installe son atelier de sculpture. Il négociera d’y laisser ses sculptures et ses collections, à condition que soit créé un musée dédié à ses oeuvres. Ce musée sera inauguré en 1919, deux ans après la mort de l’artiste. Le bâtiment et les jardins sont magnifiquement entretenus.

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On peut voir à l’intérieur les oeuvres de Rodin, mais aussi de Camille Claudel qui a collaboré à plusieurs de ses oeuvres, dont Les portes de l’enfer, tout en créant les siennes, telles Les causeuses ou La vague, sculptées dans de l’onyx, pierre verte, exposées près des oeuvres de son maître, le grand amour de sa vie.

Rodin sculpte comme on photographie, des personnages au geste esquissé qui continuera ensuite, des corps dans la tension du mouvement, bras tendu, paume ouverte, une femme en appel à un homme qui lui tourne le dos dans Fugit amor, une Eve honteuse de sa nudité, un homme de profil à la tête penchée, tout en retenue. Face à un Balzac majestueux, dans la force de sa création littéraire, massif, le musée présente des esquisses en plâtre de personnages aux membres noueux, torturés par une souffrance morale ou à la tête recouverte d’une gaze, comme absents à eux-mêmes.

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Ses oeuvres les plus célèbres, Le Penseur et Les Bourgeois de Calais sont également dans les jardins.

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Se trouver face à ce mouvement figé dans le bronze mais qui ne demande qu’à se poursuivre, dans l’étirement musculaire du geste, la position des corps qui expriment ce que les mots ne peuvent plus dire, est extrêmement émouvant.

Mais pourquoi maintenant ? Pour Robert !!!

L’exposition temporaire actuelle présente 102 photos de Robert Mapplethorpe qui dialoguent avec 50 sculptures de Rodin, petites ou grandes, plâtres ou bronzes. Le photographe américain a également figé le mouvement de corps musculeux, présenté des tensions, des étirements, allant jusqu’à couvrir le corps de son modèle, Lisa Lyon, de glaise qui, séchant, a craquelé sur sa peau, la faisant ressembler à une sculpture de plâtre, ou enrobant Patti Smith, son amie de toujours, dans de la gaze tel Rodin sculptant un visage de femme recouvert d’une fine couche de plâtre évoquant cette même matière. Ce dialogue entre art contemporain et art plus classique n’est pas toujours heureux, mais là, c’est une réussite totale ! Photographies et sculptures se complètent et se répondent, c’est jusqu’au 21 septembre, courez-y !

 

Category: Actualité culturelle
Tags: bronze, plâtre, Rodin, sculpture
25 février 2014 22 h 55 min
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STONEHENGE

L’un des lieux les plus célèbres du monde

Enfin, ça y est, c’est mon tour, j’y suis ! Bon, d’abord, un parking au milieu de nulle part, un visitors’ s centre post-moderne en acier gris… Hmmm… Elle est où, l’énergie de l’Âge de Bronze ? Une navette nous emmène vers les pierres – le touriste moderne est fatigué avant d’avoir commencé la visite et veut qu’on le prenne par la main jusqu’au bout. Alors ça y est, j’y suis ! Non, toujours rien… Des travaux d’excavation au milieu de nulle part dans la campagne anglaise à l’herbe verte de chez verte, des moutons qui paissent… Et les pierres ??? On marche un peu et ce coup-ci, ça y est !!! Les pierres dressées !!! Mais quoi, c’est ça ? Vaguement trois menhirs l’un à côté de l’autre ? Et oui, pas question de courir se mettre au milieu pour absorber toute la force du lieu, on n’a pas le droit, il faut juste contourner par un chemin goudronné qui nous fait voir ceci en premier :

Stonehenge 1

Vous serez d’accord avec moi : ça ne fait pas très cercle, et on ne voit pas bien comment c’est agencé. On dirait une ligne. Et il y a toujours ce décalage entre la réalité et l’image d’un lieu trop pris en photo. Je m’attendais à plus grand, plus étendu, plus impressionnant. Ces pierres mortes ne me parlent pas. Quelle déception ! Mais je suis là, je vais faire le tour quand même.

Ma vision du site

J’observe. Je contourne. J’attends un déclic. Une vibration particulière. Le « chemin de ronde » m’éloigne davantage (merci le zoom de l’appareil-photo). Puis apparaît le cercle extérieur. Ces pierres ne sont pas alignées tout de même, je le savais bien ! Les blocs énormes sont surmontés d’un linteau, car en effet il s’agit bien de portes. Je ne verrai pas le demi-cercle intérieur de près, je le devine seulement entre les interstices des portes. Alors, suis-je rejetée vers l’extérieur ? Ne vais-je pas percevoir le pouvoir du lieu ? C’est à ce moment que j’arrive vers la porte principale :

Stonehenge 2

Impressionnant d’un coup ! Construit par l’homme, disposé de cette façon pour une raison précise vers 2300 avant Jésus-Christ sur un site du néolithique où se pratiquaient déjà des sacrifices d’animaux dans un grand fossé, sur un petit promontoire près de la rivière Avon (important, les voies d’eau), avec des pierres dites bleues apportées du Pays de Galles, à 240 km de là. Pour guérir et inhumer les gens – les tumuli sont encore visibles alentour. A droite de ma photo, la porte principale par où on arrivait autrefois pour les cérémonies, au bout d’une longue voie qu’on appelle « l’avenue ». Voici ce que ça donne quand je me tiens pile en face :

Stonehenge 3

Au solstice d’été, les rayons du soleil levant passent pile au milieu et le 21 juin des milliers de personnes viennent voir ce phénomène, tout le monde le sait. Je viens d’apprendre qu’au solstice d’hiver, ce sont les rayons du soleil couchant qui passent au milieu. Ce site ne servait donc pas à l’observation d’un seul phénomène astronomique !

La pierre couchée devant est « la pierre du sacrifice ».

Et l’énergie chamanique ?

Je repars, très impressionnée. J’ai absorbé tout ce que j’ai pu de ce lieu chargé d’histoire très ancienne qui se dresse, isolé, dans la campagne. Aucune construction moderne ne se voit, la pureté du lieu est respectée.

Après un passage à Old Sarum, les ruines du château médiéval de Guillaume le Conquérant, une autre page d’histoire, je me retrouve à la cathédrale de Salisbury qui date du 13ème siècle. Gothique, majestueuse, plus grande que Notre Dame, elle représente une autre forme de pouvoir que l’on peut sentir aussi dans chaque petite chapelle.

Mais c’est le soir dans mon lit, quand je passe de la veille au sommeil, que ma respiration ralentit et que ma conscience s’engourdit, que tout à coup je « la » ressens en moi : une force inconnue, une énergie qui circule dans mon corps… Ces pierres, ces portes, seront-elles pour moi celles de la perception ?

Category: Voyages
Tags: bronze, histoire, pierre, Stonehenge
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr