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#baroque

4 octobre 2016 19 h 37 min
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Nouvelle boutique à Paris 16 : Latifa

38, avenue Victor Hugo, une adresse à retenir ! Inauguration aujourd’hui !

Au milieu d’enseignes plus convenues de ce que l’on appelle encore Les beaux quartiers, vient d’ouvrir un bijou de baroque vénitien rempli de merveilles !

La vitrine se voit de loin, toute rose :

latifa-vitrine

 

La déco intérieure est en harmonie totale avec ce thème baroque, voire rococo, en rose et or du plus bel effet : éventails anciens, livres d’art, fauteuils couverts de chintz fuchsia sur lesquels on a envie de s’asseoir pour bavarder avec l’adorable propriétaire des lieux, miroirs et tentures tout droit sortis d’un palais des rives du Grand Canal, et le lustre ! Un enchantement ! Mais je vous montre plutôt :

 

latifa-fauteuil-roselatifa-eventails

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la propriétaire :

latifa

 

 

 

Mais que vend-elle ? Des bijoux, baroques forcément, des vêtements dans des tissus magnifiques, pas encore ses créations, me dit-elle, ça viendra plus tard, mais elle a déjà exposé deux de ses tableaux :

 

 

 

latifa-bijoux
latifa-colliers

 

 

 

 

 

 

 

 

latifa-vêtements

 

 

 

 

 

 

Les tableaux sont roses bien sûr !

 

latifa-tableaux

 

 

 

 

Et comme c’est l’inauguration, petits cadeaux : un biscuit siglé, rose bien sûr, et des dragées, mais oui, roses ! Merci Latifa :

 

 

latifa-cadeaux

 

 

 

 

 

 

Il ne me reste plus qu’à vous conseiller d’aller y faire un tour, pour vous faire plaisir, pour un cadeau original, c’est à deux pas de l’Arc de Triomphe, donc pas le bout du monde ! Latifa, un nom à retenir…

Category: Beauté
Tags: baroque, bijoux, boutique, cadeaux, Latifa, Paris, vénitien, vêtements
30 juin 2015 22 h 31 min
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Un bijou de château baroque

Gödöllö, un chef d’oeuvre hongrois d’architecture baroque 

C’est au milieu du XVIIIème siècle que le Comte Antal Grassalkovich commence à faire construire ce petit château, dans le style baroque de l’époque. Ses deux fils en continueront la construction, ajoutant une sixième, puis une septième aile au bâtiment central flanqué de deux terrasses au centre desquelles se trouve la salle d’honneur.

Voici le bâtiment principal, de face et à l’arrière :

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L’Impératrice Marie-Thérèse a rendu visite au Comte en août 1751. Arrivée tard au château, elle a vu deux rangées de hussards (20 000) lui éclairer la route spécialement créée jusqu’à l’entrée avec des torches à la cire. Les Grassalkovich lui ont organisé une promenade en traîneau car c’était la mode et ont salé la route pour faire glisser l’Impératrice qui, pour jouer le jeu, a revêtu une pelisse en fourrure. Sa statue dans le parc commémore cet honneur. Elle a l’air austère, comme ça, mais elle adorait s’amuser !

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Un cadeau royal en 1867

Lorsque François-Joseph et Elisabeth (Sissi) ont été couronnés roi et reine de Hongrie en 1867, l’Etat hongrois leur a offert ce petit château pour venir s’y reposer. Sissi adorait la Hongrie qui le lui rendait bien, et elle avait choisi une aristocrate hongroise comme dame de compagnie, pour apprendre la langue. Ida Ferenczy est devenue sa confidente et amie au fil des ans, et avait sa suite près de celle de Sissi dans une aile du château.  Le Roi habitait dans une autre aile, où l’on peut encore voir son bureau. Il y avait aussi les chambres des enfants, Marie-Valérie, Gisèle et Rodolphe. Une écurie de luxe abritait de très beaux chevaux à qui l’on faisait exécuter des tours devant l’Impératrice, comme de traverser un cercle de feu. Charles 1er d’Autriche, Charles IV en Hongrie, successeur de François-Joseph, y a également effectué de courts séjours avant son exil en 1919.

Tout cela a été magnifiquement restauré, le château n’ayant pas été détruit pendant la Seconde guerre mondiale. Pour exemple, deux ailes magnifiques :

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Le Régent Horthy s’y est d’ailleurs régulièrement rendu entre 1920 et 1945, recevant toute l’aristocratie européenne et les dirigeants des pays voisins pour des parties de chasse notamment. Les Allemands qui l’occupaient l’ont pas mal pillé, puis l’Armée rouge s’y est installée jusqu’à son départ en 1990. L’une des parties du château a été transformée en maison de retraite à cette même époque. Mais depuis quelques années, les Hongrois se sont rendu compte de l’énorme potentiel touristique du lieu, lié à la nostalgie de l’Empire et au destin tragique de Sissi, et ont complètement rénové l’ensemble. Hélas, il n’est pas permis de prendre des photos de l’intérieur, où figurent d’impressionnants poêles en faïence de style rococo, des meubles du milieu du XVIIIème siècle et, bien sûr, les appartements de Sissi et François-Joseph, de style XIXème, avec les fameuses tapisseries de soie violette chez l’Impératrice dont c’était la couleur préférée.

Des expositions temporaires étant organisées dans le château, en bonus j’ai pu voir les oeuvres de trois peintres impressionnistes hongrois, Szinyei Merse Pál, Székely Bertalan et Munkácsy Mihály.

Le parc

Comme dans tous les châteaux, un parc charmant agrémente Gödöllö :

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On y trouve des essences rares, des arbres de 150 ans énormes, un gingko biloba entre autres, des massifs d’hortensias blancs et de lavandes, un vrai plaisir de promenade !

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Un petit pavillon abrite une collection de portraits de la famille Grassalkovich et d’autres héros hongrois, on n’y entre pas, mais un volet a été laissé entrouvert :

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Pour en savoir plus avant une visite, voici le lien du site, la page anglaise (il existe en hongrois et allemand) : Gödöllö et pour y accéder, on peut faire comme le couple impérial ou le régent Horthy, prendre le train à la Gare de l’Est (ce ne sera pas le train royal hélas) et en profiter pour visiter la salle d’attente royale (voir mon article sur ce sujet).

Category: Voyages
Tags: baroque, château, François-Joseph, Hongrie, Sissi
5 janvier 2015 23 h 44 min
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Musique baroque : hommage aux contreténors

Autrefois, on mutilait de pauvres petits garçons à la voix d’ange pour stopper leur mue. Ensuite il y a eu les haute-contres qui n’existent plus. Mais depuis quelques années, certains chanteurs masculins ont développé leur voix plus aiguë que celle d’un ténor lorsque le répertoire baroque a été remis au goût du jour. On les appelle « contreténors » et leur voix va du contralto au soprano, voire soprano léger. Et en effet, ils ont des voix d’ange, et pas seulement quand ils interprètent de la musique sacrée. Le répertoire baroque date du XVIIè siècle jusqu’au milieu du XVIIIè, avec des opéras, mais ce que j’aime surtout, et que j’ai envie de partager ici, c’est toute la musique sacrée de cette époque : Pergolèse, Vivaldi, Bach (on dit que le baroque se termine avec sa mort en 1750).

De même qu’après les grands bouleversements protestants, l’Église catholique triomphante a bâti des édifices religieux très richement décorés, dont les piliers surchargés d’or et de décorations alambiqués s’élèvent jusqu’aux coupoles ornés d’anges joufflus soufflant dans des trompettes, de même la musique s’envole droit vers le Ciel, et nous emporte sur la voix de ces anges incarnés.

Un exemple ? Volontiers :

James Bowman est une de mes idoles, en duo avec Emma Kirkby c’est magnifique. Mais voici un autre exemple :

Vivaldi léger, aérien, mais aussi recueilli, par Gérard Lesne. Je vous laisse découvrir les autres par vous-mêmes si ça vous plaît : l’ancien Alfred Deller, René Jacobs, Henri Ledroit, Andreas Scholl et Philippe Jaroussky…

Category: My Playlist
Tags: baroque, contreténor, Pergolèse, Vivaldi
30 janvier 2014 23 h 38 min
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VIENNE – Baroque et impériale

Capitale des Habsbourg

Quand on arrive à Vienne, on a tout de suite le même sentiment qu’à Londres : on est dans la puissante capitale d’un Empire. Larges avenues du Ring bordées des grands bâtiments de l’administration impériale, Palais en plein centre-ville, riches demeures des grands industriels et banquiers de la fin du XIXème siècle, ce style architectural que l’on retrouve à Budapest, Prague, Ljubljana en Slovénie… Tout est opulent, imposant, écrasant, ce qui fait croire à tous que l’Autriche est pesante, conservatrice, endormie.

Le Ministère de la Guerre des Habsbourg avec la statue de Radetzky (oui, celui de la Marche)

Le Ministère de la Guerre des Habsbourg avec la statue de Radetzky (oui, celui de la Marche)

Quelle vision étriquée de cette ville aux multiples visages ! Oui bien sûr, il y a la capitale de l’Impératrice Marie-Thérèse dont le père avait prévu que seule sa fille pourrait prendre sa succession. A vingt-six ans, il a fait établir par ses juristes la Pragmatique Sanction qui prévoit qu’en l’absence d’héritier mâle, les filles héritent du pouvoir par ordre de primogéniture. Quelle femme, cette Marie-Thérèse ! A peine sur le trône, elle se fait attaquer par ses voisins, Frédéric II à leur tête. Et qui est venu à sa rescousse ? Les Hongrois ! Pour les remercier, elle en a anobli tout un tas, dont mes ancêtres… Le Palais de la Hofburg lui ressemble, massif, impressionnant, solide. On n’est pas là pour rigoler !

Le Palais de la Hofburg

Désormais la moitié d’un étage est consacrée à Elisabeth d’Autriche, Sissi, épouse de François-Joseph : ses vêtements, son compartiment de train, son écraseur d’os pour cuisiner les consommés de poulet dont elle se nourrissait quasi exclusivement, les étoiles en diamant qu’elle porte dans ses cheveux de deux mètres de long dans le célèbre portrait de Winterhalter… Oui bon, c’est vrai, elle est belle, intelligente, passionnée. Les Viennois savent bien qu’elle est leur figure la plus connue à l’étranger, mais visiteur, ne t’attarde pas dans ces détails, tu n’auras pas le temps de visiter les collections de porcelaine et d’objets précieux, de connaître l’histoire de ce lieu qui a accueilli le Congrès de Vienne en 1815, là où le destin de l’Europe a été décidé après la défaite définitive de Napoléon et la fin de l’occupation française sur une grande partie du continent ! Et la Vienne qui savait aussi s’amuser, là où est née la valse avec Johann Strauss et toute sa famille qui a aussi composé des opérettes dont la Chauve Souris, ma préférée, si drôle ! La statue du compositeur est photographiée par tous les touristes dans Stadtpark, je vous la montre, allez, c’est trop sympa :

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C’est la Vienne légère, valse et champagne dans les grands salons, le café viennois – une tuerie à la Chantilly – et le fameux Sacher : gâteau tout chocolat, confiture au milieu, glaçage au chocolat, Chantilly dessus ! Ils ne peuvent pas le rater, chez Sacher, ça fait 150 ans qu’ils le font !

Schönbrunn et le Belvédère

A voir absolument à Vienne, et on y va facilement avec le métro et le tramway, le deuxième château de Vienne, beaucoup plus aérien et léger, au milieu d’un grand parc : Schönbrunn. La famille impériale s’y retrouvait et, même si l’Empereur y avait un bureau où il continuait à travailler aux affaires de l’Etat, l’ambiance était plus « décontractée ». Sissi y a imposé son style, là aussi, avec sa barre de gymnastique, mais de toute façon on y sent l’atmosphère plus moderne de la fin du XIXème siècle, avec des photos des membres de la famille impériale dans les chambres, au lieu de portraits. Bien sûr, on pense à Versailles en voyant l’architecture, après tout il a été construit au même moment, étant ouvert en 1699. C’est aussi là que Marie-Antoinette a joué avec ses frères et soeurs avant de devenir reine de France, là que Joseph II a établi une ménagerie d’animaux comme des éléphants offerts par des ambassadeurs… les lieux empreints d’histoire sont toujours fascinants à visiter…

Schönbrunn

Schönbrunn

A l’autre bout de la ville, le Belvédère, magnifique petit château baroque construit au XVIIIème siècle pour le prince Eugène de Savoie comme résidence d’été. Evidemment de nos jours la ville s’est agrandie et on a le tramway pour y aller, mais à l’époque c’était loin, dans un jardin superbe, au calme… Typique de son style, le Belvédère supérieur permet une vue sur toute la ville de Vienne. Il abrite depuis 1906 un musée d’art autrichien du Moyen Âge à nos jours. Grande collection de tableaux du style Biedermeier, mais aussi impressionnistes français et, magnifiquement mis en valeur, les tableaux de Gustav Klimt, dont les « tableaux dorés » mais ça, je vous en parle plus loin, Klimt a fait partie d’un mouvement artistique dont l’influence se fait encore sentir plus de cent ans après et qui me transporte au 7ème ciel, ça mérite un article à part, non ?

Allez, pour finir, un aperçu du Belvédère :

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Category: Voyages
Tags: Autriche, baroque, Hofburg, Marie-Thérèse, Schönbrunn, Sissi, Vienne
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr