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#promenade

27 mai 2015 22 h 57 min
2 Comments

La coulée verte René Dumont – Paris 12ème

Une promenade bucolique dans Paris au milieu des végétaux

Sur le trajet de l’ancienne voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, à l’est de Paris, on a créé petit à petit à partir de la fin des années 80, un chemin planté d’arbres et d’arbustes de toute sorte où l’on peut se promener entre la place de la Bastille et la porte de Montempoivre sur 4,7 km. On passe au-dessus du Viaduc des Arts, en haut de l’avenue Daumesnil, on traverse des passerelles entre des immeubles de tous les styles architecturaux, on peut courir, emmener les enfants et s’arrêter au square Charles Péguy avec eux, s’asseoir en amoureux sur un banc et se croire seuls au monde, arriver au Jardin de Reuilly en passant le grand pont de bois au-dessus du boulevard Diderot.

On marche, on respire, on flâne, on se dit bonjour, c’est la campagne !

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Et le panneau te dit où tu es, où tu vas, tu ne te perds pas tout en admirant la végétation en fleurs :

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Un joli petit bassin bordé d’iris ajoute une touche de fraîcheur au petit chemin :

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Oui c’est ma fleur préférée on le sait… Merci à Nina qui m’a fait découvrir ce lieu magique témoin de nos fous rires – un de plus ! Une autre partie passe en banlieue, tout aussi charmante. On a donné à cette coulée verte, autrefois « Promenade plantée », le nom de René Dumont, écologiste et premier candidat à représenter ce mouvement à des élections présidentielles. Nous, nous sommes arrivées jusqu’au jardin de Reuilly, où l’on peut se désaltérer à une fontaine d’eau plate, évidemment, mais où coule aussi de l’eau gazeuse, c’est unique au monde ! Voici comment le jardin descend vers l’avenue Daumesnil (humm, il est préférable d’emprunter les escaliers) :

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Renseignements sur les horaires d’ouverture, le parcours, les activités, en cliquant ici

Category: Mes sorties
Tags: arbres, bancs, coulée verte, iris, promenade
3 mai 2015 20 h 38 min
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Le bois de Boulogne

Se promener dans une forêt, pique-niquer au bord d’un lac… et pouvoir y accéder en métro !

Le bois de Boulogne existe depuis le XIVème siècle à l’ouest de Paris. Saccagé pendant la Révolution puis par les soldats anglais et russes qui ont occupé Paris en 1814, il a été replanté et aménagé par Napoléon III qui voulait des espaces verts aux quatre points cardinaux de la capitale.

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Il comporte 25 km d’allées cavalières et 15 km de pistes cyclables, les serres d’Auteuil et le Parc de Bagatelle, ainsi que l’hippodrome de Longchamp, mais aux beaux jours, il est très agréable de s’y promener ou de s’installer sur l’herbe pour piquer-niquer, voire de canoter sur le grand lac autour des deux îles. C’est vert, c’est calme, c’est proche, que demander de plus ?

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Si ça vous tente de passer une après-midi bucolique, n’hésitez pas, c’est au métro Porte d’Auteuil pour arriver par l’hippodrome, Porte Dauphine pour retrouver le grand lac tout de suite et Porte Maillot vers le Jardin d’Acclimatation si vous y allez avec vos enfants.

Category: Mes sorties
Tags: bois, Boulogne, canot, lac, pique-nique, promenade
9 novembre 2014 20 h 04 min
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Le canal Saint-Martin à Paris

Une promenade du dimanche

Le canal commence au Port de l’Arsenal, à Bastille, devient souterrain puis resurgit derrière la place de la République. On peut le visiter en bateau comme on se promène sur la Seine, ou se flâner le long de ses rives bordées de cafés et de magasins de design ou de mode un peu bobo.

L’été, des centaines de gens vont s’asseoir tout du long, pique-niquent ou boivent juste un verre au calme, loin des encombrements parisiens. L’automne, il y règne une ambiance bucolique un rien nostalgique avec les arbres aux feuillages roux. A gauche, juin, à droite, novembre, ce n’est pas la même lumière, mais cela a son charme aux deux saisons :

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Ce lieu est aussi un paradis de graffeurs avec de hautes façades ou des murs d’usine qui ne demandent qu’à être décorées. En voici quelques exemples :

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Et jusqu’à cette petite tête marrante sur la rambarde en métal qui longe le canal :

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Autant le petit port de l’Arsenal est propice à une pause entre amis pour bavarder, autant cette partie du canal invite à la marche… Et l’on y voit, bien sûr, le fameux Hôtel du Nord qui est conservé depuis que Marcel Carné l’a utilisé dans son film éponyme en 1938, avec Louis Jouvet et Arletty :

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« Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Dialogues d’Henri Jeanson…

Category: Mes sorties
Tags: Canal, Paris, promenade, Saint martin
9 février 2014 23 h 08 min
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Virginia Woolf & les Vagues

Petite biographie

Virginia Stephen naît en 1882 dans une famille de lettrés, famille « recomposée » dirions-nous aujourd’hui, puisque ses parents, veufs tous les deux, ont chacun eu des enfants d’un précédent mariage. Elle reçoit une éducation que beaucoup de filles de son époque n’ont pas et se met à écrire très jeune. Cependant elle a les les nerfs fragiles : la mort de sa mère, puis de sa demi-soeur provoquent une première dépression nerveuse, la mort de son père en 1904 sera un tel choc qu’elle devra être internée quelques temps. Aujourd’hui, elle serait très bien soignée pour ses troubles bipolaires, mais – et la question est terrible à poser – aurait-elle laissé l’oeuvre immense qu’elle a écrite si on l’avait « calmée » par un traitement médical ?

Bisexuelle, elle épouse Leonard Woolf et vit une grande histoire d’amour avec Vita Sackville-West qui lui inspirera son roman Orlando, ou un jeune homme traverse les siècles et change de sexe. Son mari fonde une maison d’édition, Hogarth Press, qui publiera ses oeuvres mais aussi celles de leurs amis. Habitant Bloomsbury, – le quartier près du British Museum à Londres – ils font partie du Bloomsbury Group avec Lytton Strachey, Duncan Grant, Clive Bell, Dora Carrington, Roger Fry, Vanessa Bell (la soeur de Virginia), Mark Gertler et d’autres. C’est une période intense de création littéraire et artistique, dans l’entre-deux-guerres. Le féminisme apparaît, le socialisme devient une idée politique forte, la société, les moeurs, la littérature, tout est en débat. Mais la Seconde Guerre mondiale va bouleverser cet équilibre et l’angoisse revient chez l’écrivain. Elle entend à nouveau des voix, elle craint le retour de la folie. Cette fois, c’est insupportable : elle se remplit les poches de cailloux et entre dans la rivière située à côté de sa maison de campagne. Sa lettre d’adieu à Leonard est poignante…

Petite bibliographie

Virginia Woolf fait partie de ces auteurs que l’on aime en intégralité ou pas du tout. Elle a mené une recherche stylistique pour exprimer, non des intrigues, mais ce fameux courant de conscience (stream of consciousness) illustré également de façon magistrale par James Joyce. Son premier roman, La traversée des apparences (The voyage out, 1915), raconte l’histoire de Rachel sous un angle totalement intériorisé. Elle part en Amérique du Sud et y vit une histoire tragique, mais cela importe peu à la limite, l’important est ce qu’elle ressent, par rapport à elle-même, mais aussi par rapport aux autres, parents, amis, amoureux. C’est magistral ! Tous ces romans suivront ce schéma narratif déconstruit : La promenade au phare (To the Lighthouse), Mrs Dalloway, rendu de nouveau célèbre grâce au magnifique roman de Michael Cunningham qui arrive à recréer son style romanesque, et grâce au film sublime de Stephen Daldry où Nicole Kidman interprète Virginia Woolf avec une sensibilité très touchante et vraie. Et puis il y a Nuit et jour (Night and Day) où l’héroïne, sur la vie de qui pèse la célébrité d’un aïeul poète, doit choisir entre deux hommes. On comprend sa nervosité lorsqu’elle prend le thé en famille parce qu’elle émiette son cake sur l’assiette au lieu de le manger… Bon je ne vais pas tout citer, il y a de très bons sites pour ça sur Internet, allez voir et choisissez…

Virginia Woolf écrit également des nouvelles, des essais, des critiques, et notamment elle est une collaboratrice régulière du Times Literary Supplement pour lequel elle se farcit des oeuvres fleuves en 18 volumes, son journal regorge de « Je suis en train de lire XY en 18 volumes pour le TLS »… Quel courage ! Mais toute son oeuvre reflète son intelligence acérée, sa capacité à observer et analyser la société dans laquelle elle vit, même son journal est passionnant à lire, ça tombe bien, il a aussi été traduit en français !

The Waves – Les Vagues

The sun had not yet risen. The sea was indistinguishable from the sky, except that the sea was slightly creased as if a cloth had wrinkles in it. Gradually as the sky whitened a dark line lay on the horizon dividing the sea from the sky and the grey cloth became barred with thick strokes moving, one after another, beneath the surface, following each other, pursuing each other, perpetually.

C’est le début, c’est magnifique, on y trouve déjà le rythme, la tonalité psychologique, la poésie de ce roman que l’auteur n’appelait pas « roman » mais « poème-jeu » (playpoem). Il y a 9 interludes de cette sorte en italique qui décrivent un paysage côtier à différentes heures du jour, j’allais dire en voix-off, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Narration à la troisième personne pour séparer les différentes étapes de la vie de six personnages que nous suivons depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse. Chacune des 9 séquences commence par indiquer la position du soleil dans le ciel, jusqu’à la dernière où il s’est couché :

Now the sun had sunk. Sky and sea were indistinguishable. The waves breaking spread their white fans far out over the shore, sent white shadows into the recesses of sonorous caves and then rolled back sighing over the shingle.

Bernard, Susan, Rhoda, Louis, Jinny, Neville, bien que distincts, incarnent une même conscience qui s’exprime de six façons différentes. Chaque monologue croise les autres, les complète, les éclaire. On entend parler d’un septième personnage, Percival qui part en Inde et laisse un souvenir poignant aux six amis. Les émotions, les perceptions et les expériences des personnages vont et viennent dans le récit, comme les vagues sur la côte. Ils sont tour à tour perdus, sûrs d’eux, émus, troublés, heureux, tristes, et nous vivons tout cela avec eux comme si nous ressentions nous aussi ces mouvements intérieurs avec la même acuité.  Ce roman est une plongée au coeur de la psychologie masculine et féminine, un long poème ultra-sensible, écrit à fleur de peau dans une langue fluide, retraduite depuis la version de Marguerite Yourcenar.

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En 2012, Virginia Woolf a été la neuvième femme à entrer dans la Pléiade, plusieurs de ses romans ont été retraduits à cette occasion. Vous pouvez commencer par La promenade au phare (je crois que désormais ça s’appelle Vers le phare). Mais si un jour vous voulez comprendre la vie, les émotions, les relations amoureuses, l’amitié, le bonheur et le chagrin, lisez Les vagues et revenez m’en parler ! Moi je le relis régulièrement avec le même délice…

Category: Littérature
Tags: Bloomsbury, conscience, courant, phare, promenade, vagues, Virginia Woolf
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr