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#bitcoin

28 février 2016 22 h 48 min
4 Comments

Blockchain : acquérir, stocker, échanger en toute sécurité !

La blockchain, nous en avions déjà parlé avec Stéphane Roche au sujet du Bitcoin ici-même, mais cette révolution technologique n’a pas servi qu’à créer des crypto-monnaies !

De quoi s’agit-il au juste ?

C’est un registre de transactions possédé par chaque noeud du réseau, donc infalsifiable, car il faudrait falsifier l’information partout en même temps. Or, elle est verrouillée par un groupe fermé de valideurs, les « mineurs » qui donnent une signature numérique aux blocs qu’ils créent (blockchain = chaîne de blocs). Les produits (assets) stockés ou échangés ont une empreinte digitale, et peuvent être de toute nature : biens immobiliers, physiques, financiers… et s’échangent de pair à pair (peer to peer) sans intermédiaire. La blockchain est donc le registre qui permet d’enregistrer ces transactions sans aucune contestation possible de la part des utilisateurs de la blockchain. Mais cette « empreinte digitale », c’est quoi ? Une chaîne de caractères donnée, résultat d’une fonction de hachage (encryption), que l’on nomme donc un hash  – en français aussi pour le coup.

Pourquoi créer une blockchain ?

Pour garantir la possession d’un bien, le stocker sans possibilité de vol par des hackers et l’échanger sans intermédiaires, donc à moindre coût. Au départ, il s’agissait d’acheter ou de vendre des Bitcoins, puis d’autres crypto-monnaies, mais désormais, on peut en créer une pour toutes sortes d’applications, par exemple pour tracer le process de fabrication d’un produit, comme le diamant par exemple (être sûr de ne pas acquérir des blood diamonds) : la provenance et le transfert sont sécurisés. A tel point, que les convaincus des tout débuts s’inquiètent que ça soit désormais utilisé pour tout et n’importe quoi. Au départ en effet, il s’agissait d’une communauté d’informaticiens favorables à l’open source et au contact direct entre les gens pour les échanges en P2P. Ils étaient conscients de former une communauté soudée et solidaire, pour rendre l’Internet utile à tous. Mais comme ça réduit les coûts, ça intéresse les banques, les assurances, la finance en général, ou l’immobilier qui intègrent la blockchain comme n’importe quelle autre technologie. Du coup, se disent les mecs cools du début, on va voir arriver des technocrates en costard qui vont créer des blockchains pour les grands groupes financiers ou politiques pour des salaires à plein de zéros et ça va pourrir l’idée… Il y en a même un qui a écrit un article très intéressant pour expliquer ce qu’il faut très précisément pour que ton projet soit intéressant à développer en blockchain : en premier, c’est une base de données partagée (ton projet en requiert une ?) ; en deuxième, elle comporte des rédacteurs multiples qui gèrent les noeuds ; en troisième, le manque de confiance entre les rédacteurs : la blockchain ne nécessite pas que les rédacteurs se fassent confiance pour agir ensemble ; en quatrième, l’absence d’intermédiaire pour modifier la base de données et valider les transactions ; en cinquième, l’interaction entre les transactions ; en sixième, l’établissement de règles intégrées dans la base de données ; en septième, choisir les valideurs quand on crée sa blockchain, pour éviter les problèmes ; en huitième, garantir ses biens, si quelqu’un veut récupérer leur valeur, il faut pouvoir la lui donner « en vrai ». Ainsi, conclut l’auteur de l’article, si votre projet n’intègre pas ces huit points, transformez-le en simple base de données.

Quelques exemples de blockchain existantes :

Côté finances, pour des transactions : http://symbiont.io/  ou http://counterparty.io/  ou encore https://ventureequity.exchange/ basé sur Ethereum

Pour retracer la provenance d’un produit : https://www.provenance.org  ou aussi http://www.skuchain.com

Dans la convergence avec le secteur IoT (Internet of Things), car oui, il fallait bien que ça arrive ! https://slock.it/ ou le verrou connecté

Pour la gouvernance : imagine que tu puisses donner ton opinion politique ou organiser des élections complètement infalsifiables ! https://bitnation.co ou la gouvernance 2.0 ! et http://democracyos.org/

Pour l’e-commerce, un site pour tout acheter, vendre, etc. : https://bithalo.org  ou https://openbazaar.org

Après, il y a des sites rigolos, comme http://lovock.com : « Les cadenas c’est has been, scelle ton amour dans la blockchain » dixit Stéphane, car oui, il s’agit d’avoir un cadenas virtuel infalsifiable avec ton prénom et celui de ton amour ! Il y a aussi des garanties pour tes achats, du covoiturage… Et on réfléchit à de nouveaux types de réseaux sociaux, bref ce n’est que le début, et grâce à Domi, vous pourrez dire que vous y étiez !

Vous n’avez rien compris ? Une petite vidéo pour tout expliquer en images et en 5 mn !

Category: Actualité culturelle
Tags: bitcoin, blockchain, commerce, crypto-monnaies, échanges, finances
1 juin 2015 19 h 38 min
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Révolution culturelle, financière, technologique : le Bitcoin

Une crypto-monnaie digitale

bitcoin

De quoi ??? Et bien oui, les espèces sonnantes et trébuchantes ne sont plus les seuls moyens de paiement, mais on n’en est pas revenu au troc non plus. Dans notre ère technologique, de nouvelles monnaies ont fait leur apparition, la plus connue étant le Bitcoin. Mais pour ne pas raconter de bêtises sur ce sujet délicat, j’ai interviewé Stéphane Roche qui est de la partie, à la Maison du Bitcoin, un lieu par ailleurs très intéressant, où l’on peut aussi acheter des bitcoins :

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Tout d’abord, il est indiqué dans la brochure de la Maison que le Bitcoin est un protocole avant d’être une monnaie. De quoi s’agit-il ?

SR : Ce qu’on appelle le Protocole Bitcoin, c’est l’ensemble des règles qui régissent le système Bitcoin. Ces règles sont écrites sous forme de code informatique (en langage C++). La première version du Protocole, écrite par un certain Satoshi Nakamoto, est publiée sur Internet en open source en 2009, gage de fiabilité et de sécurité. Tous les développeurs du monde peuvent lire et analyser le code, de même que soumettre des propositions pour l’améliorer. Une proposition est intégrée au Protocole si plus de 50% des mineurs (nous reviendrons sur le minage plus tard) choisissent de l’adopter.

Les Bitcoins sont stockés dans un portefeuille numérique composé de deux parties, la clé privée et la clé publique. Comment obtenir ces deux clés et à quoi servent-elles ? Doit-on fournir les mêmes informations personnelles que pour ouvrir un compte bancaire ?

SR : Pour avoir une paire de clés publique/privée, il faut simplement télécharger un portefeuille numérique, c’est-à-dire une application, mobile ou desktop. Vous pouvez aussi créer un compte en ligne chez un fournisseur de « portefeuille Web » mais ce type de portefeuille est le moins sûr, étant un objet de convoitise par nombre de hackers. Le portefeuille se chargera de générer les paires de clés pour nous. Aujourd’hui, tous les portefeuilles sont des HD wallets, c’est-à-dire hiérarchiques et déterministes. Hiérarchiques car ils créent en fait un arbre de paires de clés à partir d’une chaîne de caractères unique appelée master seed, et déterministes car la cryptographie nous permet de régénérer autant de fois que nous le souhaitons l’ensemble de l’arbre à partir de cette seed. La seed, souvent présentée sous la forme de 12 ou 24 mots, nous donne un moyen facile de sauvegarder et de restaurer notre portefeuille sur une application. Inutile de dire que votre seed doit être conservée très soigneusement.

Ainsi, aucune information personnelle n’est à fournir à qui que ce soit. Vous pouvez faire confiance à un tiers pour conserver vos bitcoins mais ce n’est pas une obligation. Bitcoin vous permet d’être votre propre banque, avec ses avantages et ses inconvénients.

Pour vous aider dans le choix d’un portefeuille, vous pouvez aller sur https://bitcoin.org/fr/choisir-votre-porte-monnaie . Je conseillerais les applications Hive, Multibit ou Electrum pour les ordinateurs de bureau et Hive, Mycellium ou Greenbits pour mobile. En revanche, ne prenez pas Bitcoin Core où vous allez devoir télécharger l’ensemble des transactions depuis la création de Bitcoin, soit près de 25Go.

On peut stocker des Bitcoins sur son disque dur d’ordinateur, son mobile ou un site en ligne, mais il existe une sorte de clé USB ultra-sécurisée appelée Ledger Wallet, en quoi cela consiste-t-il ?

SR : Le Ledger Wallet a été créé par une start-up française. C’est un hardware wallet, un portefeuille matériel qui permet de stocker ses bitcoins sur une clé USB sécurisée. Les clés privées ne sont pas en contact direct avec Internet, rendant impossible toute tentative de vol et constituant ainsi l’un des moyens les plus sûrs de conserver ses bitcoins. Le Ledger Wallet se rapproche de ce que l’on appelle le stockage à froid, à ceci près qu’avec cette clé nous pouvons télécharger une application pour émettre et recevoir des paiements. En effet, Ledger a développé une application Chrome afin de communiquer avec cette clé. Si vous êtes intéressé par ce produit, vous pouvez visiter leur site Web : https://www.ledgerwallet.com

Les Bitcoins sont générés automatiquement et pour un temps défini, au cours d’un processus décentralisé que l’on nomme « minage ». Comment cela fonctionne-t-il et qui sont les « mineurs » ?

SR : Comprendre le but et le fonctionnement global du minage est essentiel à la compréhension de Bitcoin, c’est réellement le coeur du système. Bitcoin est un réseau d’ordinateurs pair-à-pair et décentralisé, c’est-à-dire sans serveur central. Au sein de ce réseau, nous avons les clients légers, les portefeuilles qui permettent d’envoyer et de recevoir des bitcoins, ainsi que des clients lourds qui permettent en plus de « miner ». L’application qui permet de transformer son matériel informatique en mineur s’appelle Bitcoin Core. Ce qui distingue Bitcoin Core des portefeuilles numériques simples, c’est que l’application permet de confirmer chacune des nouvelles transactions du réseau. Toutes les transactions depuis la création de Bitcoin sont enregistrées dans un registre public nommé la blockchain, dont chaque mineur conserve une copie. N’importe qui peut aller lire ce registre sur des sites « explorateur de blockchain« , tel que blochchain.info.

Un bloc de transactions, contenant les transactions apparues depuis le dernier bloc, est ajouté à la blockchain toutes les 10 minutes en moyenne. On dit qu’il est « miné ». Pour ajouter un bloc à la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, le mineur doit trouver la solution à un difficile problème mathématique basé sur un algorithme de hachage cryptographique. La solution au problème cryptographique, appelée « preuve de travail », est incluse dans le nouveau bloc et tient lieu de preuve aux efforts de calcul importants déployés par le mineur. Les transactions qui font désormais partie d’un bloc et sont ajoutées à la blockchain sont considérées comme « confirmées », ce qui autorise les nouveaux propriétaires de bitcoins à dépenser ce qu’ils ont reçu dans de nouvelles transactions.

Les mineurs reçoivent deux types de récompenses en échange de leur minage : de nouveaux bitcoins créés avec chaque nouveau bloc (25 btc actuellement mais ceci décroît de moitié tous les quatre ans), et les frais de transaction de toutes les transactions comprises dans le bloc.

Le minage est avant tout cette compétition entre mineurs afin de résoudre un nouveau problème cryptographique toutes les dix minutes en moyenne. Cela sécurise le système Bitcoin et permet l’émergence d’un consensus sur tout le réseau sans le besoin d’une autorité centrale. La récompense n’est qu’une mesure d’incitation qui aligne les actions des mineurs à la sécurité du réseau, oeuvrant dans le même temps à la création monétaire.

Pour information, si vous désirez réaliser des opérations frauduleuses sur la blockchain, il vous faudra au moins la moitié de la puissance totale du réseau pour avoir une chance de réussir, laquelle est actuellement de 334 859 282 GigaHashes/s. Autant dire que vous aurez plus de chances de succès en braquant une banque !

On peut à tout moment échanger des bitcoins contre des euros ou des dollars, mais qui détient la réserve en monnaie ? Ou cela ne se passe pas comme les échanges monétaires traditionnels ?

SR : Comme nous l’avons vu, il n’y a pas d’autorité centrale qui émet la monnaie mais un système de consensus décentralisé où un mineur dans le monde émet, à l’heure d’aujourd’hui, 25 bitcoins toutes les dix minutes en moyenne. Le taux d’émission décroît de moitié tous les quatre ans. Il sera à nouveau réduit à 12,5 bitcoins par bloc dans le courant de l’année 2016. Sur la base de cette formule, les récompenses au minage de bitcoin diminuent de façon exponentielle jusqu’à environ l’année 2140, quand tous les bitcoins (21 millions) auront été émis. Après 2140, aucun nouveau bitcoin ne sera émis.

Cette monnaie étant digitale et basée sur une technologie informatique, ne risque-t-elle pas de disparaître du jour au lendemain ? En un mot, puis-je en acheter et en stocker sans risques, ou est-ce que j’achète du vent ?

SR : Cette monnaie n’existe que sous forme digitale mais existe cependant bel et bien. Le système Bitcoin et sa monnaie existeront tant qu’il y aura suffisamment de mineurs pour sécuriser le réseau bitcoin et conserver la blockchain, l’ensemble des transactions effectuées depuis la création du bitcoin.

On ne stocke jamais réellement ses bitcoins mais plutôt une clé privée qui permet de débloquer des fonds enregistrés dans une transaction. Une transaction est effectuée sur une adresse publique et ma clé privée prouve que je suis le propriétaire de ces fonds. Mon solde correspond à l’ensemble des fonds enregistrés sur les transactions effectuées sur mon/mes adresse(s) publique(s).

La technologie du système Bitcoin est donc très robuste et bien pensée. Ceci étant dit, le prix du cours du bitcoin dépend de son adoption. Il est difficile de prédire si le bitcoin va réellement se démocratiser mais de plus en plus de grands acteurs commencent à exploiter cette technologie.

Merci Stéphane pour ces explications détaillées.

Vous pouvez donc acheter vos premiers bitcoins en ligne, après avoir téléchargé l’application qui vous donnera vos clés bien sûr. La Maison du Bitcoin quant à elle, se trouve au 35, rue du Caire dans le 2ème arrondissement de Paris, mais il y en a aussi à New-York, Tel Aviv, Toronto et Québec.

Category: Actualité culturelle
Tags: banque, bitcoin, échanges, monnaie, technologie
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr